L’échelle de compatibilité climatique n’est pas spécifique aux catégories de produits, mais concerne tout l’assortiment. Comme l’impact climatique de la viande de bœuf est nettement plus important que celui d’un concombre, la viande se retrouve dans la plus mauvaise catégorie. Dans le cas de la viande de bœuf, ce sont avant tout l’élevage et l’alimentation animale qui ont le plus d’impact sur le climat. Sauf s’il est aérien, le transport joue un rôle secondaire. Il y a, certes, ici aussi des différences au niveau du bilan climatique selon que la viande provient d’outre-mer ou de Suisse, mais l’indice est dans les deux cas supérieur à 10 kg CO2eq. L’une et l’autre n’obtiennent donc qu’une seule étoile.